Relire Sun Tzu
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L’Art de la guerre de Sun Tzu, texte majeur de
l’humanité, est souvent perçu comme un recueil de
maximes au sein duquel chacun peut puiser la citation
dont il a besoin. Le traité renferme cependant plus que
cela : il repose sur un système de pensée complet qui,
malheureusement, ne se dévoile pas d’une simple lecture
linéaire rapide. L’Art de la guerre ne se
présente en effet pas comme une démonstration
cartésienne structurée : composé en Chine il y a près de
2500 ans, le système pensé par Sun Tzu est dilué dans
son traité, presque caché, et seule une plongée globale
dans le texte permet de dépasser la maxime prise
isolément pour découvrir une théorie plus profonde.
Relire Sun Tzu propose au lecteur un appareil critique présentant la forme et le fond de L’Art de la guerre. La lecture proposée offre une reformulation contemporaine des principes de Sun Tzu, à l’aune du vocabulaire moderne de la pensée militaire.
242 pages
Sommaire
Introduction
1. L'histoire du traité et de son auteur
Sun Tzu
Avant de commencer : Sun Tzu,
Sun Wu ou Sun Zi ?
Ce que dit la tradition
Sun Tzu et les concubines du
roi
La descendance de Sun Tzu
Sun Tzu : un mythe ?
Le monde de Sun Tzu
L’époque des Royaumes
combattants
Un environnement philosophique
en pleine effervescence
L’empreinte de la période
Wu Zixu, compagnon de Sun Tzu
et auteur avant lui d’un Art de la guerre
Les personnages historiques
de L’Art de la guerre
L'insaisissable auteur de L'Art de
la guerre
Une unicité d’écriture douteuse
L’émergence progressive du
texte
Une fixation du texte 500 ans
après la mort de Sun Tz
Un traité intégral
Le manuscrit du Yinqueshan :
une lucarne ouverte sur le processus de composition
Le plus ancien traité de
stratégie ?
2. La forme
Le chaos dans la construction
Un patchwork stylistique
Des propos elliptiques
Un mode opératoire insuffisant
?
Une succession de maximes qui
sautent du coq à l’âne
Des chapitres qui n’en sont pa
Un traité obscur
Une facilité de lecture qui
n’est qu’apparente
Des préceptes contradictoires
Des passages obscurs donc
apocryphes ?
Un traité volontairement opaque
Le chinois classique : une
langue plastique qui nécessite d’être interprétée
Une incertitude sur
l’interlocuteur
Passer de la forme au fond
Les grands principes exposés
dans L’Art de la guerre ne sont pas les bons
Des enseignements caducs si
pris de façon littérale
L’indispensable adaptation des
préceptes
Le besoin de vision globale
Compris et décliné, le système
suntzéen est complet et moderne
Pourquoi trouve-t-on tout chez
Sun Tzu ?
Une frontière poreuse entre
interprétation licite et malhonnêteté intellectuelle
La nécessaire lecture
psychédélique de Sun Tzu
3. Le fond
Les principes de la guerre
La guerre est une calamité mais
est intrinsèque à la nature humaine
La guerre est une dialectique
entre deux généraux
La plus belle victoire est
celle obtenue sans combat…
… et tous les moyens sont bons pour
remporter la victoire !
La conduite de la guerre doit
rester une affaire de militaires
Acquérir la supériorité
informationnelle
La puissance de la connaissance
L’étude du terrain
Un procédé : l’espionnage
Le calcul prévaut sur la
témérité
Contrer l’adversaire par
l’hermétisme et la désinformation
Manoeuvrer sans cesse pour saisir
les opportunités
Modeler l’adversaire
Harceler
Ne pas laisser l’ennemi
dérouler ses plans
Ne pas avoir d’objectifs
prédéterminés
Saisir les opportunités
Être souple, félin et
manœuvrier
La guérilla comme consécration
du système suntzéen ?
L’essaim, forme ultime de
combat prôné par L’Art de la guerre ?
Les procédés secondaires
Se positionner
Planifier
Recourir à la ruse
Être attentif à la logistique
Agir sur l’environnement
diplomatique
Les compétences nécessaires au
général
De la multiplicité de qualités
du chef
L’art du commandement
Le génie militaire
Le général doit être lucide
vis-à-vis de lui-même
Conclusion
Annexes
1. Les 275 commandements de Sun Tzu
2. Les acteurs de L'Art de la guerre
Index par mots-clés